samedi 19 juillet 2008

La théorie du dernier mot

C'est l'idée peut-être puérile, entendue on ne sait plus où, que le dernier mot d'un grand livre en contient la quintessence, ou, plus précisément, qu'il concentre l'idée que l'écrivain se fait de sa propre oeuvre, du dessein qu'il y a poursuivi. Ca ne marche pas à tous les coups, mais le résultat est souvent troublant. Voici ce que ça donne avec quelques-uns de mes romans favoris :
  • Samuel Beckett, Molloy : pas
  • Georges Hyvernaud, La peau et les os : rien
  • Malcolm Lowry, Au-dessous du volcan : ravin
  • Claude Simon, La Route des Flandres : temps
  • Didier-Georges Gabily, L'Au-delà : ça
  • Virginia Woolf, Vers le phare : vision

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