"Soixante-douze dernières paroles à prononcer sublimement sur mon lit de mort quand je verrai ma fin venir (extrait) :
- C'est elle ou moi.
- Quelle heure est-il ?
- Je crois que j'y prends déjà goût.
- Pourrais-je partir pendant l'entracte ?
- Qu'allez-vous faire sans moi ?
- Je dois bien l'avouer, il y a dans mes archives deux ou trois petites choses inoubliables.
- Devinez qui j'imite ?
- Ne vous formalisez pas pour si peu.
- On ne nous a pas présentés.
- Vous me raconterez la fin ?"
Merci à Pierre Senges d'avoir mis en lumière cet extrait des aphorismes de Lichtenberg, dans son dernier roman
Fragments de Lichtenberg (éd. Verticales, mars 2008).